PEU IMPORTE la vie, le théâtre... pourtant le PEU que nous faisons IMPORTE.

La tercera persona

Une française et une sud-américaine travaillent comme femmes de ménage dans un « tablao » (bar-restaurant où l’on peut voir et entendre du flamencos). À chacune de leur pause, elles discutent de leur quotidien de travailleuses étrangères....

A : Yo que vine a España para hacer fortuna, ser una dama, con la mantilla, los tacones, el abanico...y aquí estoy con un mandil, escoba y balde en mano... ¡ limpiando tascas !

N : Doña Dolores dice que “no hay que construir castillos en España”

A : Yo no pretendo tener un castillo, yo sólo pido una casita decente.

N : (Al público) Quelle cloche ! Elle ne connaît pas l’expression “bâtir des châteaux en Espagne”

A : ¡Qué tonta ! En Francia los castillos se construyen en España, mientras que en España, los castillos se construyen en el aire.

N : Es lo que dice Doña Dolores, “no hay que construir castillos en el aire... de España”

Chaque sujet de conversation devient une source de discorde entre ces deux protagonistes, dont l’une critique constamment les choix, les goûts, les habitudes etc. de l’autre.

A : Te hablo de mi media naranja, mon âme soeur !

N : (Al público) Son âme soeur une moitié d’orange ! (A Antonia) ¡Prueba con otras frutas, busca tu media manzana !

A : A mí no me gustan las manzanas.

N : Pero si son más sanas...

A : ¡Y eso qué ! Yo prefiero las naranjas...

N : Peor para ti...

A : (Mirando su botella vacía) ¿No sabes que es peligroso tomarse mi zumo de naranja ?

La tension monte peu à peu jusqu’au paroxysme et une fin inattendue. Le tout est soutenu par un texte ironique et absurde et par un jeu visuel et humoristique.